mardi 9 décembre 2008

Coupé au montage

Ce texte devait être publié dans le numéro de décembre du journal BangBang. Pour une raison que j'ignore, il ne s'y trouve pas. Voici donc pour vous, deux feuillets en cadeau...!



Sweetheart Sebastian : Coeur de punk-rockeur

Il vient tout juste de lancer son premier album éponyme, gracieuseté de Paf! Disques, le label de Johnny Love. Il change de musiciens, change de local de pratique, change d’instruments, mais garde toujours le même esprit punk-rock amusant quoiqu’il arrive. Véritable passionné, Sweetheart Sebastian n’a pas fini de nous balancer des hits.


L’aventure de cet ingénieur devenu punk-rockeur débute avec Les Vautours alors que Montréal connaît une vague d’arrivée de rockeurs de Chicoutimi. La bande se commet dans la scène rock, Sweetheart écrit la fameuse chanson Tête de Mort et plusieurs folles fins de soirées plus tard, un disque sort sur l’étiquette Méga Fiable, avec qui il garde toujours contact, participant entre autre à la compilation virtuelle et à la tournée. Après les oiseaux charognards, Sébastien devient émotif et se laisse courtiser par Kid Sentiment.


À travers toutes ces occupations, un projet parallèle se construit lentement. Les aléas du rock’n’roll font que l’enregistrement de l’album de Sweetheart Sebastian en tant que groupe ne débute qu’en février et est constamment interrompu par des déménagements et par le manque de temps pour pratiquer. Malgré tout, le jeune homme persévère, soutenu par monsieur Volume Était au Maximum lui-même qui l’encourage à faire un album et à ne pas lâcher. C’est donc dans l’esprit DIY (do-it-yourself) le plus pur que notre amoureux du punk-rock compose, enregistre et mixe lui-même ses chansons. Sur scène, il a deux complices de talent, Lee-Pierre Belley à la batterie et Charles-Maxime Lemay à la basse. On aurait aussi aperçu Azure DeGrâce à la guitare et aux back vocals.


Le son de Sweetheart Sebastian est influencé par les plus grands du punk-rock joyeux et festif. L’idée est de toujours garder une énergie contagieuse et de conquérir la scène underground avec des mélodies efficaces, dignes des Queers, Ramones et autres Screeching Weasels. Avec la musique, vient une esthétique particulière. En effet, Sweetheart tient à ce que lui et ses musiciens soient chics et biens mis lorsqu’ils performent. On laisse les jeans troués et les vieux t-shirts au local et on sort les chemises et les cravates. Un show de Sweetheart Sebastian, c’est plus qu’une soirée, c’est un happening... !


Le premier simple du groupe, Flirt ta vie, figure sur la compilation Méga Fiable Volume Un ainsi que sur la compilation SMIMM 2008. Cette chanson est aussi le premier vidéoclip du groupe. Sweetheart Sebastian a des projets à l’international, particulièrement en France où il a déjà sorti un vinyle 7 pouces en 2001 avec le groupe Les Dérailleurs. C’est l’étiquette SDZ Records qui sort ledit vinyle qui est le tout premier sur lequel Sébastien collabore. Les projets ne manquent pas pour lui, une collaboration avec LVEAM serait dans l’air, un autre album des Vautours pourrait aussi voir le jour (la nuit ?). Ça reste à suivre. Visitez la page Myspace http://www.myspace.com/sweetheartsebastian pour entendre des extraits de l’album et pour les dates de spectacles.


dimanche 7 décembre 2008

Bonheur 2.0

Voici un petit quelque chose pour colorer cette fin d'automne-début-d'hiver-froid-gris-plate-vivement-la-neige-et-un-peu-de-magie! Il s'agit d'un court reportage que j'ai réalisé avec mon équipe dans le cadre de notre cours Action culturelle à travers les médias, à l'UQAM.





Musique : Gotan Project, Karkwa

mercredi 22 octobre 2008

Mini chronique du métro

Mardi après-midi. En route vers le travail. Comme toujours j'ai mon ipod bien branché dans mes oreilles. Pour une fois je n'écoute pas Karkwa ou ma liste de chansons d'amour... J'attends le métro avec Gatineau qui me rappe ça solide. Le train arrive. J'entre et m'asseois. Devant moi, un homme qui porte une robe de moine, frère ou je ne sais trop quel uniforme religieux. Pile au moment où je remarque son habillement, The Christ is Right commence tranquillement avec la chorale qui fait ses Ouuhh Ouuhh. Je regarde l'homme de foi et je souris en hochant la tête au rythme de la chanson. Je voudrais qu'il entende ce que j'entends, j'ai envie de lui dire "Jésus s'en viens chez vous!" et je ris intérieurement...L'homme débarque à Mont-Royal. Peut-être s'en va-t-il écouter un discours du Lord en personne au sommet de la montagne...

dimanche 5 octobre 2008

Des choses et d'autres...

Je n'ose plus regarder les statistiques de mon blogue sur Google Analytics. J'ai peur de la courbe descendante du nombre de visiteurs. Je me sens comme la Bourse qui s'effondre. Pour avoir été trop économe de mots, voilà que je n'en ai plus dutout. Ça fait un bail que je ne donne plus de nouvelles ici. Pas parce qu'il ne se passe rien d'intéressant, ni parce que le temps me manque tant que ça. Je crois que j'ai simplement du mal à faire le tri! Enfin, je vous laisse quelques trucs en vrac...

La politique me fais peur ces temps-ci, je me pose plein de questions, je ne sais plus s'il faut voter ou pas, s'il faut sortir dans la rue ou continuer de bien étudier. Je vais demander à Noam ce qu'il en pense, et quand j'aurais compris le pouvoir, peut-être que j'aurai moins peur...

En attendant, je dévore les romans de Frédéric Beigbeder, le dingue derrière 99 Francs et sa savoureuse suite, Au secours pardon. Je me retape aussi la série Les Enfants de la Terre, de Jean M. Auel. Je cherche l'équilibre entre la préhistoire et la publicité sauvage...

Je ne cesse d'écouter Karkwa.

Il est dans chaque fibre de mon être. Je voudrais lui dire elephant shoes. Où est la ligne entre intimité et proximité. Pourquoi ma vie est comme un film en accéléré.

C'est tout pour aujourd'hui. Je vous invite à aller faire un tour sur mon compte Flickr pour voir plein de photos.

mardi 9 septembre 2008

À mort les canulars virtuels!

La compagnie Ericsson distribue des téléphones cellulaires et des ordinateurs portables gratuits afin de concurrencer Nokia, son principal adversaire d'affaires.

MSN Messenger deviendra bientôt payant et il faut absolument envoyer le message à vos contacts pour que votre icône messenger devienne bleu.

Bill Gates veut partager sa fortune avec le monde entier.

Un virus destructeur circule par courriel sous la forme d'une adresse qui une fois ajoutée à vos contacts, se répand parmi ceux-ci et efface votre disque-dur au complet. Le seul moyen de s'en sauver est d'envoyer ladite adresse dangereuse à tous vos contacts.

Faites un souhait. Pensez à la personne que vous aimez, transférez le message à 20 personnes et appuyez sur F4. Vous verrez le nom de l'être cher à l'écran.

L'une de ces affirmations vous semble familière?
Qui n'a jamais reçu de courriel qui tente par tous les moyens de vous convaincre de passer un message à tous vos contacts, soit en promettant une récompense, soit en menaçant? Souvent, ces messages douteux proviennent d'une personne connue, ami, famille, collègue et semblent bien inoffensifs. Malheureusement, ce ne sont que des canulars qui causent plus d'ennuis que les fenêtres pop-up indésirables.


Cette semaine, j'ai eu un échange de courriels avec un ami, qui m'a inspiré ce post. Mon ami a reçu d'un de ses amis, quelqu'un de fiable et tout à fait respectable, un courriel qui prétend que la compagnie Ericsson distribue gratuitement un ordinateur portable à quiconque envoie une copie du courriel à 8 personnes ainsi qu'à une certaine Anna Swelund, qui travaillerait pour Ericsson. J'ai donc reçu moi aussi ce fameux message. J'ai pu constater que mon ami a vraiment cru au message puisqu'il a pris la peine d'écrire son nom dans le sujet.

Ce n'était pas la première fois que je recevais ce courriel et je me suis empressée de répondre à mon ami pour lui dire qu'il s'était fait avoir. Il ne m'a pas crue, il a même pensé que je l'insultais et que j'insinuais que la personne de qui il avait lui-même reçu le message n'était pas digne de confiance.

Perplexe devant sa réaction défensive, j'ai fais ma petite recherche, et j'ai trouvé
la preuve que le courriel est bel et bien un canular. Le site Hoaxkiller.fr (traduction libre : Tueur de canular) répertorie les arnaques virtuelles les plus populaires et fournit les sources officielles qui démentent les rumeurs. Le site propose également des trucs pour reconnaître les canulars et pour prévenir leur propagation. Allez faire un tour, vous en apprendrez beaucoup sur ces fléau de l'Internet.

La prochaine fois que vous recevrez un courriel douteux, avant de le transférer, faites une recherche sur Hoaxkiller et vérifiez si vous n'êtes pas en train de propager un canular...Et tant qu'à y être, envoyez donc le lien à vos amis...
;-)

samedi 16 août 2008

J'aime Pékin

Un petit clin d'oeil aux Jeux Olympiques...Xavier Caféïne chante Pékin Love aux FrancoFolies...


jeudi 31 juillet 2008

Les sales connards

Aujourd'hui, j'ai posé une question à un garçon. Je lui ai demandé si les gars sont juste vraiment innocents ou s'ils sont profondément méchants. Il m'a répondu qu'ils sont inconsciemment méchants, et qu'en y réfléchissant bien, ils se rendront bien compte qu'ils sont méchants. Et ils recommenceront. C'est donc sur ces sages paroles que je vous introduis mon histoire.

Ceci est un peu la suite de mon message précédent intitulé Boys are dumb...let's throw brains at them. C'est une histoire vraie, vécue par moi-même, et par plusieurs filles, chaque jour, sans que l'on ne le sache. Il faut dénoncer ce genre de choses, filles, parlez-vous et résistez!

J'ai connu un jour, un garçon, qui m'a bien plu et à qui j'ai plu aussi. Nous nous sommes fréquentés quelques temps, ce fut bien, mais finalement, il m'a fait attendre pour rien pendant des mois, pour finalement se faire une copine. Je ne l'ai plus vu du tout pendant très longtemps, jusqu'à ce que je le croise par hasard, avec sa copine. Ouch.

Puis nous avons gardé contact de manière sporadique, quelques messages ici et là, rien de significatif. Étions-nous amis, je ne sais pas trop, nous étions des connaissances avec un lien étrange. J'ai changé depuis, la vie à continué et je n'ai plus pensé à lui autrement que comme un ami. Un certain soir où je l'ai encore croisé par hasard, il a été un sale connard. Voici pourquoi, je crois que vous devez vraiment savoir.

Nous avons passé un très beau moment ensemble, à discuter, à se raconter où en sont nos vies, à rire et à être simplement nous-mêmes. Puis c'était l'heure pour lui de partir alors, il m'a demandé si je voulais marcher avec lui jusqu'à la station de métro. Je le fis volontiers. Nous avons continué de parler jusqu'à la porte d'entrée de la station. C'est quand le temps de dire au revoir est arrivé que tout s'est gâché. Voici la scène en image par image.

Lui ; Bon alors, à la prochaine, fais attention à toi...

S'ensuit un câlin à la limite du trop affectueux...

On se détache. Il me regarde dans les yeux. Il avance la tête, il ferme les yeux, je m'avance un peu, je m'attends à recevoir deux becs sur les joues. Deux becs qui disent je suis content de t'avoir revue, à bientôt, en toute classe et politesse....mais...NON!

Toujours les yeux fermés, il m'embrasse sur la bouche. Pas trop longtemps, pas trop fort, mais assez pour dire que c'était bien plus qu'un bec d'amitié. Pire encore, sa main tombe mollement sur mes fesses, d'un geste qui se voulait subtil mais qui était tellement calculé que c'en était presque formel.

Lui ; Bonne fin de soirée, on va se recroiser surement demain...

Moi, je reste là, en silence, trop abasourdie pour réagir. Quand il est enfin hors de ma vue, je prends le choc en pleine gueule. Merde! Qu'est-ce qu'il vient de faire là?! Pour qui il se prend?!
Remarquez bien ici, qu'il a agit en parfait macho primitif. Il a une copine depuis plus d'un an. Moi, j'ai été une étoile filante dans sa vie. Il m'a eue une fois, et là il se donne le droit de re-vérifier s'il pourrait m'avoir encore. Comme si je ne comptais pas, comme s'il pouvait arriver de nulle part et coller sa bouche sur la mienne sans conséquence.

Je ne suis pas d'accord! Ça ne se fait pas, juste pas! Quelle sotte j'ai été de penser qu'il pouvait être sincèrement mon ami. Je suis profondément déçue. Soyez assurés que je lui dirai. Il doit savoir qu'il a été un sale connard...En fait, tous les sales connards qui s'ignorent devraient se faire ouvrir les yeux. Si vous en connaissez un, brisez le mur du silence. Au nom de toutes les victimes des sales connards...merci!

samedi 19 juillet 2008

Les films amers

Vous êtes-vous déjà sentis rejetés? Voici un court-métrage qui vous aidera à vous sentir mieux...

Rejected Cartoons



En voici un autre, tout aussi délirant et troublant, cette fois sur la joie et l'innocence de l'enfance...

Billy's Baloon



Un petit dernier, pour la route, sur les relations amoureuses...douloureuses...

Ah, l'Amour



Ces petits chefs-d'œuvre étaient une présentation de Bitter Films, par Don Hertzfeldt. À voir aussi, la triologie The Animation Show. Bon visionnement!

lundi 14 juillet 2008

personne ne touche à ma Bertha!

J'ai une vieille bécane que j'adore. Elle fait toute sorte de petits sons qui la rendent sympathique. Je l'ai baptisée Bertha. Elle est un peu lourde, pas toujours commode, parfois elle grince, elle couine et ses chambres à air n'ont plus leur fermeté d'autrefois. Mais je m'en fout, elle me mène partout, elle encaisse les chaînes de trottoir et les nids de poule comme une vraie dure.

Hier soir, je suis partie avec Bertha pour aller prendre une bière avec la fille tatouée, pour sa fête. J'étais sur Mont-Royal, je viens pour attacher ma fidèle monture à un support à vélo....quand tout à coup...panique...je ne trouve plus mes clés! Ouh lala...que faire? Bertha a beau être très ordinaire en son genre, un vélo sans cadenas à Montréal, c'est comme un sac de bonbons dans une cours d'école primaire, tu le laisses sans surveillance deux minutes et il disparaît.

J'ai quand même tenté ma chance. J'ai laissé Bertha à côté d'un autre vélo semblable, sans protection. Croyez-le ou non, trois heures plus tard, elle était toujours là, intacte. Personne ne touche à ma Bertha! Et mes clés? Je les ai retrouvées...elles étaient bêtement restées sur mon bureau..duh...

samedi 12 juillet 2008

Entendu à Montréal...

Hier soir devant le Quai des Brumes, il devait être 22h. Vander est assis par terre et il regarde Séba qui est debout, appuyé sur son vélo. Silence...jusqu'à ce que...

Séba : Arrête Vander là...tu parles trop avec tes yeux...

Vander : Ben au moins pendant ce temps là je fais pas de fautes d'orthographe...

dimanche 29 juin 2008

Marathon sur pellicule

C'est le retour de l'été, des soirées films en rafale pendant 3 jours. Voici ce qui a tourné récemment dans mon lecteur dvd...

The Darjeeling Limited (avec : Adrien Brody, Owen Wilson et Jason Schwartzman. Réalisé par : Wes Anderson)
Le film à voir pour se réconcilier avec ses frères et soeurs, et pour voir les magnifiques paysages de l'Inde. Mention spéciale à l'intro avec Natalie Portman, présentée comme un court-métrage séparé du film.

Charlie Wilson's War (avec : Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman
réalisé par : Mike Nichols)
Ne me demandez pas comment ça finit, je me suis endormie dessus...

No Reservations (avec : Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin
réalisé par : Scott Hicks)
Petit film cute, dans l'esprit de Ratatouille, mais pour les grands. Le relation entre Kate (Zeta-Jones) et Zoe (Breslin) est vraiment touchante, bien développée. L'univers du resto est comme un bon plat, bien présenté.

Death at a Funeral (avec : Matthew MacFadyen, Alan Tudyk, Daisy Donovan
réalisé par : Frank Oz)
Trop marrant! L'humour british à son meilleur. Délires, moments inconfortables, pétages de plomb et valium qui n'est pas du valium...mais de l'acide!

La Belle Empoisonneuse (avec : Isabelle Blais, Maxime Denommée, Benoît Gouin
réalisé par : Richard Jutras)
Surprenant, un film énigmatique, qui se construit lentement dans se révéler complètement. Robert Lepage fait un humoriste déchu très convaincant.


Rory O'Shea Was Here (avec : Steven Robertson, Romola Garai, James McAvoy
réalisé par : Damien O'Donell)
Un excellent film sur l'indépendance. James McAvoy crève l'écran en quadraplégique rebel.

Persepolis (avec les voix de : Catherine Deneuve, Chiara Mastroinanni, Danielle Darieux, Simon Abkarian
réalisé : Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud)
Un film d'animation comme il ne s'en fait plus, entièrement dessiné à la main, sur du papier, en noir et blanc avec seulement quelques touches de couleur de temps en temps. L'histoire est authentique et les personnages ont beaucoup de gueule. C'est la révolution en bande-dessinée.

C'est tout pour l'instant, d'autres marathons sur pellicule à venir....

mardi 24 juin 2008

It's Patricia now...

Faut que je vous conte ça. La semaine passée, un américain appelle chez moi pour parler à un certain Patrice. Je lui dit en français qu'il s'est trompé de numéro. Il me demande si je parle anglais. Je lui répète qu'il a dialed the wrong number et qu'il n'y a no Patrice here. Alors le dude raccroche et ça se termine là. Plus tard, je me dis que j'aurais vraiment pu m'amuser avec lui au téléphone, comme François Pérusse dans son sketche de Téléphonie Directe. Ce matin, la chance me sourit, puisque le cher américain appelle encore.

Il me salue d'un Helloooo Patrice! Et moi de répondre : Oh, there's no more Patrice here, it's Patricia now.


Lui : Ohh...really?
Moi : Yeah, I haven't told you man, but I got the big operation
Lui : Ohh...ok

Et c'est là qu'il me sort son gros barratin de vendeur pourri.

Lui : Well, Patricia, my name is Chris and I'm calling to inform you about a great deal you could make with petrol and oil. You know, with the prices changing so fast, there's a lot of money to make with oil that's already underground int he United States.

Moi : Uhh, yeah, but the thing is, I don't own a car, so I don't care about oil prices...

Lui : But it's not about wether or not you're a consumer, it's about the fact that there's a big, huuuge (en insistant bien sur le u, ça fait plus gros...) income possibility for you, daily.

Rendu là, j'étais bien trop crampée de rire...

Moi : Oh yeah? Well, I guess it could help paying for the hormones I have to take and all stuff. You know, becoming a woman is very hard for the budget. I get less paid at work, but everything I buy costs more than when I was a man. Pretty lame I tell you.

Je ne sais pas trop ce qu'il a répondu à ça, je crois qu'il m'a sorti des statistiques et des énoncés supposés me faire acheter l'idée que je devais investir dans un puits de pétrole aux States... J'étais tellement crampée, je n'en pouvais plus. J'ai simplement raccroché, laissant le pauvre Chris pantois, avec un sensation de coït interrompu.

Bonne Fête Nationale à tous les Québécois, de souche, de bouture, de transplantation...la fleur de lys n'est pas difficile, plus sa terre est riche en cultures, plus elle est belle. Dites bonjour à votre voisin aujourd'hui, même si c'est un amaricain ;)

lundi 2 juin 2008

Danse sociale

Je viens de finir de regarder Continental ; Un film sans fusil. Ça m'a fait penser à ma journée d'aujourd'hui. Le film raconte la solitude de quatre personnages. Des plans fixes, peu de mots, des images sobres. À première vue, ça peut sembler long et plate. Comme la marche que j'ai fait cet après-midi. Toute seule, sous la pluie, sans musique, pendant trois heures.

Pourtant, Continental est parsemé d'humour et à travers les silences, les personnages sont vraiment attachants, même si on ne sait pas vraiment ce qu'il adviendra d'eux. Ils s'entrecroisent brièvement, s'aident un peu à avancer. J'ai croisé des gens en marchant. Des connaissances, des inconnus. On a marché ensemble un peu, même si on a pas beaucoup parlé, on a partagé quelque chose. Une cause. La manif était un peu comme le continental ; on est en groupe, mais on est tout seul. Le mouvement de chaque personne contribue au mouvement collectif.

mercredi 28 mai 2008

Ohhh Lord...

Je suis en train de lire le Da Vinci Code. Deux ans en retard sur tout le monde. J'ai vu le film et je l'ai trouvé passablement mauvais. Je me suis dit que je donnerais une chance au livre. J'en suis presque à la moitié et je trouve ça plutôt divertissant, surtout les passages qui dénoncent les frasques de l'Église catholique. Le récit est particulièrement étoffé sur l'aspect machiste de l'Église, sur les façons dont celle-ci a diabolisé les femmes pour les soumettre. Alors que je me change les idées avec ce bouquin, il m'est arrivé aujourd'hui une anecdote qui est venue mettre au défi mes convictions de féministe athée.

J'étais tranquillement plongée dans ma lecture cet après-midi, au travail, attendant patiemment que quelqu'un se pointe, quand un jeune arrive dans la salle commune. Je le connais bien, c'est un habitué. Il s'installe à l'ordinateur, défait son sac, moi j'ai toujours le nez dans mon livre. Soudain, il me lance une question sans préavis : "Est-ce que tu penses que l'avortement c'est un crime?" Je le regarde droit dans les yeux et je lui réponds sans équivoque "Non, absolument pas." C'est alors qu'il se met à me raconter un truc si révoltant que je ne peux m'empêcher de dénoncer.

"C'est pas ce que ma prof de sciences a dit cet après-midi. Elle dit que l'avortement c'est un crime et c'est péché, et que si on le fait, on peut brûler en enfer." Le jeune à 16 ans, il va bientôt terminer son secondaire, il est tout à fait lucide et intelligent, mais là, ça dépasse les bornes. Je le regarde avec les yeux ronds comme des piasses et je lui dit "Quoi? Ta prof de sciences t'as dit ça, et toi tu la crois?" Il me répond que oui, parce qu'elle est croyante, et lui aussi, donc il est d'accord. Je lui demande en quel honneur sa prof a tenu des propos pareils pendant son cours. Il m'explique que c'était pendant une période libre et que les élèves ont proposé une discussion avec la prof sur la sexualité. Celle-ci a alors donné son avis sur la question de l'avortement, prétendant que c'était un affreux crime. Elle aurait même ajouté que le fait d'avoir des relations sexuelles est un péché et que l'on pouvait "avoir le démon en sois" lorsqu'on en a.

Il n'en fallait pas plus pour que je me lève d'un bond et que je crie au scandale. Comment une prof, de sciences qui plus est, a pu raconter de pareilles sornettes à sa classe? En plus, il semble qu'aucun élève n'ait manifesté de réticence ou de désaccord devant le discours de la prof. Tous et toutes ont écouté sans réagir. Je vous jure, je suis morte un peu en dedans en entendant ça. "Personne n'a rien dit? Tout le monde était d'accord?! Come on! Vous êtes les adultes de demain et ça ne vous fait rien d'entendre des horreurs comme ça?" Le jeune me répond que j'exagère, qu'il est croyant, qu'il ne veut pas brûler en enfer alors il adhère à l'opinion de sa prof. Je tente alors de lui expliquer qu'aux yeux de la loi, l'avortement n'est pas un crime ni un péché et qu'un enfant n'est considéré comme être humain qu'à partir du moment où il est sorti, vivant, du ventre de sa mère. Il me sort l'argument de "il y a les lois des hommes et les lois de Dieu."

C'en est trop, je pète ma coche, je lui lance avec ferveur et en un seul souffle : "Dieu? Fuck Dieu man! Y'en a pas de Dieu! Si y'en a un, y s'pique ou ben y'é sur l'acide 24h sur 24. Tu me feras pas avaler que ya un Dieu qui décide de la vie des humains. La religion c'est la pire chose qui est arrivée à l'humanité si tu veux mon avis. Toutes les guerres sont basées là-dessus, alors qu'on est supposés s'aimer les uns les autres. Pis d'abord, l'avortement ça rien à voir avec Dieu ou la religion. Le corps des femmes est privé, chacune devrait avoir le libre choix de décider si elle veut être enceinte ou pas. Point final."

La discussion s'est à peu près terminée comme ça, le jeune n'a pas semblé convaincu, et j'ai bien vu qu'il était inutile que j'en rajoute. Mais je me suis promis de réagir. C'est inacceptable que des idées aussi ridicules soient transmises par une enseignantes à ses élèves, dans un cours de sciences en plus.

J'en profite pour vous faire une annonce très importante : Dimanche, le 1er juin, aura lieu une marche pour protester contre l'adoption du projet de loi C-484. Ce projet de loi vise à donner le statut de "personne" au foetus en voulant ainsi protéger les "droits des enfants non-encore nés." Bref, un beau retour en arrière proposé par les CONServateurs de Stephen HarPEUR. Si ce projet de loi est adopté, l'avortement sera de ce fait re-criminalisé. C'est une atteinte grave au droit des femmes de disposer de leur corps. Il faut réagir. Rendez-vous au Parc Laurier (angle St-Joseph et St-Laurent à Montréal), dès 14h le dimanche 1er juin. Invitez tout le monde!

samedi 24 mai 2008

Boys are dumb...let's throw brains at them

Oui, les garçons font parfois preuve d'une débilité navrante. Les filles aussi, et je vous reviendrai là-dessus, mais aujourd'hui, je m'intéresse aux dudes. Les situations décrites dans le prochain texte sont inspirées de faits réels, aussi incroyable que cela puisse paraître. Des gars qui ont fait, dit des trucs dignes d'un prix Darwin, sauf qu'il sont toujours en vie. Bien sur, on parle du domaine des relations...what else...duh?!

Premier cas : Le romantique idéaliste...excité
Ce bien curieux spécimen apparait dans la vie en étant à la recherche de LA fille. ELLE, ou personne d'autre. Tel un chevalier en quête du St-Graal, il parcourt l'immensité du monde (les sites de rencontres) en espérant dénicher la perle rare. Après quelques essais infructueux, notre noble rencontre une fille beaucoup plus cool que les autres. Il est optimiste, et va même jusqu'à terminer la soirée dans le lit de ladite dame. Cependant, il se rend vite compte que ses vœux pieux l'empêchent de compléter son exploration. Il est déçu et préfère abandonner la fille, vu l'absence "d'étoiles" et autres "papillons dans l'estomac". Quelques temps plus tard, le hasard fait qu'il croise la fille à nouveau. Soudainement, il croit à un signe du destin et décide de reprendre contact avec elle. Après une deuxième première date très réglementaire, il la rappellera 24 heures plus tard, s'invitera chez elle et...encore une fois...n'arrivera pas à aller au bout de son projet sous les draps. La fille, quelques peu déroutée, essaiera de savoir quelles sont les vraies intentions du chevalier. Le pauvre lui sortira tout un baratin à propos de la rapidité des événements, de son besoin d'affection et de son nouveau mantra "prendre ça relax". Que voilà un bel exemple de bullshit. Notre dude ici présent n'assume tout simplement pas son côté animal qui a des besoins physiques fatigants. Conseil, filles, n'attendez rien de ce genre d'énergumène, laissez-le faire son chemin et s'il décide que finalement vous êtes ELLE, enjoy! Sinon, trouvez-vous un amant sincère, pas un pseudo-chum-pas-sur.

Deuxième cas : Le pressé de casser
Lui, tout le monde le voit comme un bon gars, patient, gentil, qui sait communiquer...Jusqu'à ce qu'il sacre toute à terre sans prévenir, en choisissant le lieu et le moment les plus inappropriés. Exemple presque fictif ; Ils sont ensemble depuis quelques mois à peine, ils sont super cutes et se disent des "je t'aime mon amour" dans le creux de l'oreille, de quoi faire fondre les plus pognés d'entre nous. Tout va bien jusqu'à ce que les projets se mêlent et que les visions s'entrechoquent. Il veut voyager et prépare son escapade en solo. Elle aimerait bien faire partie du voyage. Il accepte finalement et ils conviennent d'un séjour en amoureux dans les Vieux Pays. Le tout se passe bien...pas tant que ça..oups...engueulades...patatrafes...et bang! Notre homme sacre sa dame là..juste avant qu'elle monte dans l'avion pour le laisser continuer son trip tout seul. Wow. Bra-vo! Quoi de plus rassurant que de se faire larguer à la première chicane, quand on apprends par la suite que le malaise remontait à plus loin que l'idée du voyage. Damn it. Conseil, filles, apprenez à détecter les réticences cachées de votre homme-doux-fin-sweet avant qu'il explose pour cause de trop de retenue. Être deux, c'est bien, mais être trop collés trop longtemps au tout début, c'est pas super.

Troisième cas : Le matché en manque
Va-t-il vraiment la laisser pour moi? Est-ce que je devrais lui avouer ce que je ressens? Ce type est obsédant. Il est beau, un peu mystérieux, souvent talentueux et très intelligent. Mais, il n'est pas libre. On le rencontre souvent dans un contexte où sa douce est inexistante, genre à l'école ou au travail. Il est particulier, il accroche, on veut en savoir plus. Alors on devient son amie et petit à petit, on développe un lien spécial avec lui, que même les autres vont remarquer et souligner. Vous voyez, le genre de gars qui est bien tout seul, qui ne s'ouvre pas facilement, mais qui est tout le temps en train de trouver un prétexte pour être dans le coin quand on est là et qui surprend chaque fois par sa créativité. Ce genre de manège peut être grisant, jusqu'à ce qu'on soit assez proche du gars pour qu'il présente sa blonde. Ouch. Comme si ce n'étais pas assez, celle-ci nous voit comme une fille si gentille et intéressante, qu'elle voudra à tout prix fraterniser. Re-ouch. Ce genre de type mériterait une bonne taloche en arrière de la tête. Entretenir une fausse amitié quand on a clairement un désir envers l'autre, c'est simplement malhonnête. Conseil, filles, lorsque vous craquez pour un matché en manque, surtout n'espérez rien et faites tout pour le remplacer au plus vite. S'il insiste, évitez-le, s'il cherche vraiment le trouble, confrontez-le, mais restez transparente. Bonne chance.

Quatrième cas : La princesse offensée
Un cas plutôt rare, mais qui se doit d'être répertorié. Celui-ci a des principes, des convictions profondes et inébranlables en matière de relations. Un peu comme le romantique idéaliste, il veut un amour durable et vrai, avec une fille faite pour lui. Sa liste de critères est cependant très exhaustive. Elle ne devra pas avoir eu d'aventures sans lendemain, elle devra être super clean, ne pas fumer ni boire, mais avoir un style très original et un sens de l'humour à toute épreuve. La princesse ne veut pas d'une pitoune assumée, la princesse veut une coquinette cute qui comblera tous ses désirs. Contrairement aux vraies princesses de contes de fées, qui attendent souvent des mois, des années, des siècles même avant d'embrasser enfin celui avec qui elles vivront heureuses éternellement, le dude de type princesse offensée ne veut rien savoir des détours. "Si tu m'aimes, tu le sauras tout de suite" dit-il. Alors il fonce, demande beaucoup d'attention et décide très rapidement si ça clique ou pas. Sauf qu'il peut changer d'idée dix fois en quelques semaines à peine. Ce qui est attendrissant au début devient vite envahissant et lourd. Ce n'est pas en tirant sur la fleur qu'elle poussera plus vite. Conseil, filles, devant une princesse offensée, ne faites que ce que vous êtes prêtes à assumer. Pas de fooling around. Un baiser est significatif, un câlin aussi. Si vous vous lassez et qu'il joue la game du harcèlement, ignorez-le, ne répondez pas à ses messages et il disparaîtra. Encore une fois, bonne chance.

Voilà, j'espère que votre lecture aura été instructive. L'idée n'était évidemment pas de blaster qui que ce soit. Si vous vous sentez concerné par l'un ou l'autre des cas décrit et que ça vous embête, je m'en excuse. Les faits ont cependant été un peu grossi question de faire ressortir les caractéristiques parfois subtiles de chaque cas.

jeudi 1 mai 2008

de la laideur de la cruise

C'était un mardi soir maudit. Il y avait eu des mots mitraillés toute la soirée. Des regards posés comme des mines, le tout dans un flot incessant de liquide dionysiaque. Tout était en place sur le grand échiquier. Reines, fous et cavaliers, dans une même chorégraphie, se tiraient des sourires et des effleurements à bout portant.

Cruiser c'est laid. Sans blague. Ça donne la nausée tellement c'est atroce. On ne parle pas de petite cruise innocente, inspirée par des sentiments réels, on parle de stratégies de manipulation inspirées par la musique enivrante et l'alcool fort. C'est épouvantable, comme des petites guerres qui font des ravages chaque soir dans les bars et des dommages collatéraux sous les draps.

Il fallait voir le général Photo à l'œuvre. Uniforme noir et casquette prêts au combat, il déployait son arsenal partout dans le bar, du comptoir à la piste de danse, les jolies victimes tombaient sous ses mains en souriant. Il y avait la beauté classique en leggings et collier de perles, Edie Sedwick sans les boucles d'oreilles extravagantes. La copine d'occasion parfaite, esthétiquement. Jusqu'à ce que notre général lance un obus vers la fille en robe noire. Elle s'est écroulée sous son charme. Elle a attendu un baiser qui n'est jamais venu. Le général ne faisait que s'amuser.

Heureusement, le super-héros de l'underground se trouvait là, adossé au jeu de pinball, surveillant les frasques du général Photo avec une attention discrète. Voyant la fille en robe noire assise par terre, regardant le vide, il a volé devant elle pour s'assurer qu' elle allait bien et qu'elle se remettrait des assauts inutiles du général. Flash back du passé, j'ai revu le héros voler vers moi et me demander si j'étais triste...

Rassuré par la fille, le super-héros retourne à son poste et me confie son dégoût pour ce genre de comportement, qui a pourtant été le sien pendant des années. Mais ce soir, le désir et la séduction font place à la complicité et l'amitié. Le général Photo peut bien lancer toutes les bombes qu'il veut, je suis à mille lieues de la portée de ses tirs.

mercredi 16 avril 2008

Live au coin de la rue

Je suis vraiment tombée dans le rap plus creux que je pensais. Ce samedi, 19 avril, j'anime et je rappe dans une soirée organisée par mes voisins, le duo hip-hop engagé MicrosArmés. Ils m'ont bookée par surprise, suite à ma soirée hip-hop à la maison des jeunes, où ils sont venus faire un tour. Voilà, donc je travaille sur des textes, j'écoute des beats et j'essaie de trouver 5 minutes par-ci par-là pour pratiquer. Le show a lieu au coin de ma rue, au 1800 Létourneux. J'ai hâte, ça va être très cool. Vas-tu venir?

lundi 24 mars 2008

Tomber dans l'enfer du rap

Voici le texte que j'ai dit de façon rythmée dans le but que ça ressemble à du freestyle, vendredi dernier à la soirée hip-hop que j'organisais à la maison des jeunes. Ça bien été, les invités étaient contents, les jeunes aussi. Je tenterai à nouveau l'expérience, probablement en mai quand la neige sera partie... Voilà mon manifeste anti-gangsta en attendant..yo!


Chaque fois que j'tentends j'pogne les nerfs
Là ça va faire
Vas-tu finir par te taire, faux gangster

Laisse-faire le bling bling
Show me the real thing
J'veux voir tes vraies couleurs
Celles que tu caches
sous ton air de playeur

Mon propos t'pique
T'en catche pas la logique
Sache que ma pensée est authentique

Yo, si j'pogne mon crayon d'plomb
C'pour mieux t'en mettre dans tête

Bling bling is the only thing you can sing
'cause between your two ears
there ain't nothing

Le même beat, les même rymes le même flow
Jamais rien d'nouveau
L'originalité ça vole pas haut
dans ton sois-disant ghetto

Comprends-tu au moins c'que racontent tes héros
Y parlent juste de cul, d'argent pis d'gros chars
C'tune réalitée inventée pour te faire dépenser

Pis toé comme un p'tit chien bien dressé
Tu continues à baver
devant leurs diamants,
devant leurs femmes en plastique

Tu vois pas qu'on te ment, effrontément
Tu vois pas que c'tune tactique pathétique
Le gansgta rap c'tun manque de respect envers la musique

Tu ferais mieux d'passer l'mot à toute ta gang, ton crew, ta clique

Bling Bling is not the only thing I can sign
Cause between my two ears there is something!

mercredi 19 mars 2008

Palette drette yo!

Il fallait que je me rende jusqu'à Sept-Iles pour en avoir une. La plus bling bling de toute la Tib Shop. Brune avec des motifs gold et une tête de mort en avant pis deux drumsticks croisés en dessous. Eh oui, je suis tombée à ce point dans l'enfer du rap. J'aime ma palette drette.

Ce vendredi, le saint, jour de la mort de notre vieux chum le criss aka Djeezus, j'organise une soirée hip-hop à la maison des jeunes où je travaille. Ça fait des mois que j'y pense. Enfin, ça se réalise. J'ai invité les Moines de Rue, un trio hip-hop que j'ai rencontré pour BangBang à l'occasion de leur participation à Coup de Coeur francophone. Ils ont accepté de venir performer en compagnie des jeunes freestylers qui fréquentent la maison des jeunes. Ça va être trop frais!

Grande primeure, je vais rapper un texte spécialement pour cette soirée. Une exclusivité que vous n'êtes pas près de revoir... J'ai écrit un petit texte sur le coin de mon bureau, un soir où j'en avais marre d'entendre ad nauséam les 50cent et autres Snoop Dogg radoter leur gangsta shit. Je n'ai pas encore de beat, ça sera plus proche du spoken word que du rap, mais au moins le message sera livré. Ouais!

J'ai hâte, j'espère que tout va bien se passer et qu'il n'y aura pas de grabuge ou d'incident. L'idée, c'est de briser les stéréotypes de violence qui collent au hip-hop comme une gomme dans une afro. Les jeunes sont motivés, enthousiastes, ceux qui vont performer sont vraiment bons. Peut-être inciteront-ils leurs amis à faire comme eux.

Je vous reviens là-dessus bientôt, photos et vidéos à l'appui!!
Peace!

vendredi 29 février 2008

changer d'idée

Je pensais que je voulais me changer les idées, alors je suis sortie au temple du rock et j'ai même tenté de boire un peu. Finalement, je n'avais pas du tout envie de me changer les idées, et je me foutais complètement du rock. Même quand j'ai essayé d'aller ailleurs, où normalement j'aurais voulu rester et observer la faune urbaine du jeudi soir, là aussi, je m'en foutais complètement. Alors moi et la fille tatouée sommes parties avant minuit.

Mes idées n'ont pas changé depuis. Tant mieux, parce qu'elles sont belles et elles me font un bien incroyable. Le genre d'idées intenses qu'on préfèrerait écarter et réprimer, parce qu'elles font un peu peur, elles déstabilisent. Mais je suis prête pour ces idées, pas question de les changer, à moins qu'elles me quittent d'elles-mêmes.

mardi 19 février 2008

J'tun peu triste

J'ai perdu mon macaron jaune. Celui avec un coeur brun. Qui dit Band de Garage m'aime. Je l'avais épinglé sur ma jupe hier. Il est tombé sans que je m'en apperçoive. Je l'aimais mon macaron jaune. Je le portais souvent. Il n'était pas le plus solide mais il était là, il tenait. Puis il est tombé, je ne l'ai pas entendu, j'avais de la musique plein les oreilles.

Mon macaron jaune est comme toi, il est parti en douce quand je croyais qu'il était bien fixé.

jeudi 7 février 2008

Les z'Assos là...qu'osse ça donne?!

Bonnn, ça y est, les zétudiants s'énarvent encore avec les frais de scolarité. Youpi on part une grève générale illimitée. Hier, l'AFESH-UQAM (association facultaire des étudiants et étudiantes en sciences humaines de l'UQAM) a voté pour le déclenchement d'une grève de ses membres. Levée de cours, on se revoit dans une semaine pour la reconduction.

Lundi, l'asso dont je fais partie, l'AFELLC, s'assemblera généralement pour la même raison. Les autres z'assos suivront et ainsi de suite jusqu'à ce que manifs et sit-ins s'ensuivent. Non mais c'est tu pas assez beau la jeunesse d'aujourd'hui toé chose!

L'UQAM vit une grave crise financière, le gouvernement veut rien savouère, la facture des zétudiants est plus salée que les trottoirs pis tout le monde s'en câlisse. Injustice, solidarité, équité, enseignement de qualité, gratuité, prêts et bourses, faut faire quek chôse! Mobilisation sensibilisation, propagande, occupation, ré-vo-lu-tion esti!

Frères et soeurs étudiants, sortez vos carrés rouges et faites vous entendre. Hein? plus fort j'ai pas compris là. Ahh ok le carré rouge, ouin, c'est pourquoi déjà? Le dégel des frais? Oh, je pensais que c'était le réchauffement de la planète. La gratuité scolaire? C'était pas les prêts et bourses? 300 millions, non? Ah c'est pour tout ça en même temps? Wooo...sérieux.....

ES-TU MALADE TOÉ CHOSE?


J'en parlais avec le sociologue grippé hier au local, pis les zétudiants là, on est a peu près au même niveau que les cols bleus dans l'opinion publique. Toute une gang de pourris gâtés ou de hippies buzzés raides qui chialent sur les mêmes affaires plates depuis 30 ans. Moi je veux juste finir mon bac pis commencer à travailler au plus vite. J'en ai rien à battre de la cause. LA cause, pour moi est virée schizo la pauvre. À force de se faire donner tous les noms.

Les z'assos, c'est comme les fonctionnaires. Quand y s'ennuient, y trouvent des nouveaux noms pour nous mêler. Mais ça revient tout le temps au même. Les z'assos, qu'osse ça donne?

Rien pantoute. On s'en va nulle part si on continue de faire les caves dans des actions inutiles qui finissent tout le temps par des matraques pis des images choc aux nouvelles.

Heille les nouvelles, ça c'est la vitrine parfaite pour les zétudiants. Les médias adorent les manifs qui tournent mal. Ça fait peur aux matantes pis ça garde dans l'ignorance. Les tis namis ont encore fait de la violence dans la cours d'école. Les gentils policiers les ont poliment reconduit chez eux.

Moi j'ai yinque une chose à dire aux ti namis : arrêtez de payer vos frais de scolarité pis allez à vos cours avec tout le sérieux et l'assiduité dont vous êtes capables. Pu de cash, y va bin falloir qu'y nous écoutent. Laissez faire les z'assos qui donnent rien. Prenez position. Pas à quattre patte. Assis devant vos profs, les oreilles ouvertes. C'est pas les z'assos qui vont écrire l'histoire. C'est tous les ti namis sans nom, sans faces, sans cash.

samedi 26 janvier 2008

Tell me a story...

Retour en arrière, novembre 2007, assise seule au bout du Quai (des brumes) je regarde la place et je médite tranquillement tout en buvant ma dernière pinte. Des rythmes et des mots dans la tête, je le regarde s'approcher de moi lentement. Il a l'air gêné avec sa pile de cd sous le bras, il ose tout de même me demander si je veux en acheter un. C'est comme ça que tout a commencé, par un petit disque acheté et par quelques mots échangés.

La musique et les textes me plaisent et j'ai envie de partager ma découverte. Je propose l'oeuvre au grand gourou du journal le plus bruyant en ville. J'obtiens le mandat de rencontrer l'artiste et de faire un petit article sur lui et ses rimes.

Janvier, le 12. Rendez-vous dans un café-bar sur la Main. J'ai six heures de route dans le corps et mes questions sont à peine préparées. Première entrevue en anglais. J'écoute, je questionne, je m'intéresse, il m'impressionne.

Le journal sort, j'ai envie de savoir ce qu'il pense de l'article, mais j'ai surtout envie de le revoir. Une semaine passe, puis deux. Je me décide enfin à lui écrire pour qu'on aille prendre un café...

dimanche 6 janvier 2008

La Bonne Nouvelle se promène!

Le Notre Joe est maintenant disponible sur la page Myspace de L'Esco. Oui oui! la prière que j'avais écrite pour la Secte de Joe a été approuvée par le Saint lieu de rencontre des adorateurs de Joe. N'est-ce pas génial? Kessé ça la secte de Joe? C'est qui Joe? Pourquoi tant de gens l'adorent?

Voyon bande d'incultes! La Secte de Joe est un gag qui cours depuis tellement longtemps qu'il a clanché Forrest Gump. La prière a été écrite en mai 2006 alors que j'ai reçu l'inspiration divine en discutant de Joe avec Mams'elle Tatou, membre en chef de la Secte. Depuis, des allégations à la Secte ont été entendues durant les concerts des Breastfeeders et la prière à fait son chemin jusqu'à l'Esco!

Allez voir ça
ici