dimanche 29 avril 2007

Je chill avec des ados

Puisqu'il faut travailler et gagner son droit de vivre et d'exister, j'ai cherché un emploi d'été et me suis retrouvée avec un poste permanent. Je suis coordonnatrice dans une maison des jeunes de Ahunstic. Ça fait seulement une semaine mais j'aime déjà ça. J'arrive à 3h30 l'après-midi et c'est relax jusqu'à 21h. Je fais équipe avec un sympathique latino qui s'appelle Carlos. Cette semaine je n'ai vu que des gars, ils venaient tous jouer au hockey-cosom et au XBox. Il faut que j'apprenne à aimer les jeux vidéo. J'ai hâte de les connaître mieux et de pouvoir jaser un peu plus avec eux. Je m'ennuyais de travailler avec des jeunes. J'ai arrêté les activités parasco cet hiver, pour me concentrer sur l'université, et je me suis rendue compte que ça me manquais vraiment d'animer. Je suis contente d'avoir eu le poste. C'est fou, la société ne se rend pas compte du potentiel incroyable des jeunes. Même les plus fuckés peuvent être super motivés et avoir des projets qu'on ne soupçonne pas. Ce que je trouve génial, c'est que les jeunes de différents horizons culturels se côtoient et se respectent. Ils sont des exemples pour tous les coincés qui chialent sur les "étrangers qui viennent nous envahir". Ces temps-ci j'écoute pas mal de hip-hop, en voyant les jeunes regarder des clips sur Youtube, je me suis rendue compte que j'écoute seulement du hip-hop de "blancs". C'est fou quand même!! Ce n'est pas par choix ou par discrimination, c'est juste que c'est tout ce que je connais. Je trouve ça spécial. J'en viens à me demander, si je faisais écouter du Omnikrom ou du Gatineau aux haïtiens qui fréquentent la maison des jeunes, qu'est-ce qu'ils en penseraient??? Je crois que je vais tenter l'expérience....juste pour voir...je vous reviendrai là-dessus...

lundi 23 avril 2007

Brèves

Résumés des derniers événements plus ou moins notables de ma vie et/ou décompte des nouveaux petits pois sur ma mini-jupe...

J'ai eu 21 ans mardi le 17 avril et je me suis saoulée la veille avec
un ami de 7-Iles

J'ai fêté la fin de session avec les
Zapartistes au Club Soda. Si vous n'avez pas encore vu leur spectacle, courez au moins acheter leur DVD. Comme ils le disent si bien, il a été réalisé et produit sans aucune subvention de quelque palier de gouvernement que ce soit. Donc, vous avez pas déjà payé pour!

Gros party de fête vendredi avec mes amis du cégep, les vrais de vrais irréductibles. Celui qui ne s'est pas pointé n'aura jamais raison. Merci
Gabou pour l'oeuvre pleine d'amour.







Samedi soir Caféïné au cabaret Juste pour Rire. Du rouge, du noir, une cigarette, un vieux vicieux acoustique, un punk-rockeur en santé (?!) La Chine-ne-ne-ne-ne!




mardi 10 avril 2007

de l'alcool, des étoiles et de l'immaturité


Un dimanche mouvementé. Je n'ai plus de rhum. Mes deux bouteilles rapportées de Cuba sont déjà vides. Je suis triste. Ce doux nectar brun doré qui me réchauffait le coeur par les froides soirées d'hiver est maintenant un souvenir.

Direction le Verre Bouteille, Antoine "Tony" Gratton is dans la place ce soir. Tellement rock star le gars. Il faut le voir se déchaîner comme un fou sur son piano...un vrai p'tit Grégory...en pas mal plus sexy!!





Plusieurs verres plus tard, le fond de bouteille est atteint, c'est l'temps de rentrer se coucher. Ma tête est perdue quelque part dans les nuages de broue...Je suis comme une vraie ivrogne. Je parle tout croche, je chante, je ris pour rien. Et j'ai une furieuse envie de me défouler sur n'importe quoi. Les rues sombres m'inspirent des envies de me battre. Aucun chat de ruelle en vue. Dommage. À défaut d'hurler à la lune, je sors mon trop plein d'énergie d'une manière totalement immature, irresponsable et bête...Mais bon dieu que ça fait du bien!!!



samedi 7 avril 2007

Bonjour, je m'appelle Mini-Jupe, et je suis sugar-holic

Voilà. Première étape vers la guérison d'une dépendance, admettre qu'on a un problème. Ma dépendance est douce, sweet, sucrée. Je peux la combler en toute légalité. Le monde d'aujourd'hui me fournit chaque jour une invitation irrésistible à céder à la tentation... Je suis accro au sucre. Bonbons de toutes formes et couleurs, chocolats et autres desserts, sont ma drogue quotidienne. Biensur, tout le monde en mange et tout le monde aime ça. Dès qu'on est petit, sucré égale privilège, alors quand on grandit, on se récompense à volonté. J'ai toujours eu la dent sucrée, mais depuis quelques années, mon péché mignon s'est transformé en habitude presque maniaque.

Ça commencé avec les Sweet Tarts. J'en ai toujours un rouleau pas loins. Chaque fois que j'entre dans un dépanneur, je ne ressors jamais sans un ou deux rouleaux de ces bonbons surs. À Noel dernier, j'ai découvert les Jelly Belly, des jelly beans miniatures aux saveurs toutes plus originales que délicieuse. J'en ai eu pour un mois avant de finir mon sac tellement j'en ai acheté. Plus tard, je suis tombée dans le piège du plus gros dealer de sucre que je connais. Sugar Heaven. Petite boutique inoffensive d'un centre commercial du centre-ville (Montréal Trust ou Centre Eaton, je ne sais plus, un de cette gang là...) qui offre une multitude de bonbons en vrac. Tout y est, les jujubes avec ou sans enrobage de sucre, les bouchées chocolatées, toutes les couleurs, tous les styles de bonbons y sont. C'est le paradis du sucre. J'y suis allée deux fois, et ça m'a coûté, ma fois, trop cher!!!! Mais c'est si bon, le sucre. C'est réconfortant. Mes amis sont surpris de me voir avec une nouvelle sorte de sucrerie chaque semaine, ils me demandent toujours où je vais pêcher tout ça. Je n'y peut rien, je fonds devant un sac de Skittles tropical, j'adore entendre les Runtz craquer sous ma dent, et je pourrais manger 1 kilo de jelly beans à la réglisse noire sans être malade. J'ai posté un message sur mon blog Myspace à propos des petits coeurs à la cannelle pour la St-Valentin...eh bien ça aussi ça fait partie de ma dépendance. Finalement, j'ai terminé mes petits coeurs bien avant le 14 février.

Je me sens comme Fez dans la série That 70's show. Pour ceux qui ne connaissent pas cette série, c'est une sitcom sur une bande d'ados qui se réunissent toujours dans un sous-sol, qui fument des joints et font toute sortre de pitreries, le tout se passe dans les années '70, d'où le titre de la série...Fez (interprété par Wilmer Valderrama) est le petit nouveau de la bande. C'est un jeune latino en échange étudiant. Fez adore deux choses, la porno, et les bonbons. Il est comme un écureuil, il cache des bonbons partout, question de ne jamais en manquer. Il en mange tout le temps, et refuse d'en donner à qui que ce soit. "I want candy" est une de ses catch-phrases. Je m'identifie beaucoup à lui. Au moment même où j'écris ce blog, il y a un méga sac de bonbons sur mon bureau, et je pige dedans entre deux paragraphes...

C'est difficile de me contrôler, honnêtement, quand j'ai une petite fringale, c'est bien plus simple de manger sucré que d'ouvrir un sac de carottes. Quand je suis à l'université, entre deux cours, si j'ai faim, qu'est-ce qu'il y a dans les machines distributrices qui poussent dans les pavillons comme des champignons et se font remplir 3 fois par jour...?? Des pommes et des oranges?? Mais non! Des bonbons!! Et puis, n'étant pas une buveuse de café, qu'est-ce qui me boost quand je suis fatiguée d'un cours...le sucre!! Il est partout, il m'attends et me crie de venir à lui. Hmmm...comment ne pas s'attendrir devant ces petites choses colorées qui promettent un plaisir gustatif instantané???

Bonjour, je m'appelle Mini-Jupe, et je suis sugar-holic...

Saint Kurt des Derniers Jours

Jésus est mort hier, ça l'air que demain y va ressicitu, résurecter, revivu, renaquit, bref pu être mort...Dans le thème du week-end de Pâques, je vous parlerai d'un gars qui n'avait rien d'un saint, mais qui avait pourtant des millions de fidèles...D'ailleurs j'y pense, c'est sa fête bientôt. C'est que voyez vous, j'ai loué le film Last Days de Gus Van Sant en fin de semaine, et ça m'a assez marquée pour avoir envie d'en parler ici.

J'avais entendu parler du film à sa sortie, je n'avais prêté que peu d'attention aux critiques, j'avais seulement retenu que c'était inspiré des derniers jours de Kurt Cobain. Un vendredi saint pas si lointain se présenta et au retour d'une escapade dans le péché (Sugar Heaven, pardonnez-moi, j'ai cédé à l'appel du sucre...je suis une vilaine fille...) le club vidéo semblait être la suite logique de mon parcours. Je suis tombée sur Last Days et je l'ai pris impulsivement, sans lire l'arrière de la boite. Il était tard quand j'ai commencé à l'écouter, et je ne l'ai pas terminé, parce que l'atmosphère du film était trop silencieuse et lente pour mon état d'esprit, qui avait hâte de dormir. Alors j'ai arrêté après 50 minutes, au moment où il commence à y avoir de la musique. Je suis donc allé dormir et j'ai repris mon écoute le lendemain. À tête reposée, j'ai pu mieux saisir toute la beauté et la poésie du film. Last Days va bien au delà du fait divers. On assiste à l'errance d'une âme, qui flotte entre le quotidien le plus ordinaire (il faut voir quand Blake/Kurt essaie de se faire du Kraft Dinner, ça lui demande presque autant de concentration qu'un problème de maths compliqué) et la vie d'artiste torturé, qui ressent un besoin urgent de créer et de s'exprimer par la musique. La scène où il est seul avec sa guitare et chantonne un air qu'il terminera avec passion est on ne plus claire.

Il faut préciser, ce film n'est absolument pas une biographie, c'est plus un poème cinématographique. L'acteur principal, Michael Pitt, joue un type qui s'appelle Blake, qui habite dans une grande maison au milieu des bois. Genre d'endroit qui a des airs de maison hantée ou de centre de désintox. On le voit errer dans la nature et vaquer à des activités étranges mais pourtant bien simples, avec dans les yeux un vide bouleversant. Les personnages qui gravitent autour de lui n'ont que peu d'impact, ils semblent pris dans leur monde et ne voient pas que Blake porte un énorme fardeau et est complètement perdu. Les dialogues sont rares, souvent incompréhensibles. Tout repose sur les images, la façon de filmer, qui est plutôt inhabituelle. Je pense à ce plan fixe de plusieurs secondes sur des feuilles dans le vent. Ou à ces dialogues en voiture de deux personnages secondaires, filmés comme si le caméraman était au-dessus du capot et filmait uniquement les reflets du ciel et des arbres dans le pare-brise. Le visuel du film parle beaucoup. Les images sont le complément du personnage principal, elles sont sa voix, sa vision décalée.

Si vous êtes un inconditionnel de Nirvana, je ne vous conseille pas vraiment Last Days, vous le trouverez probablement frustrant. Par contre, si vous vous sentez l'âme lourde et que vous avez envie d'un "film fucké ben raide avec plein de boutes bizarres qu'on comprends rien pis on sait pas trop pourquoi" je vous le recommande fortement.

mercredi 4 avril 2007

Bounce le rock!

Ça me tente de partager avec vous ce qui fait vibrer mes tympans ces temps-ci. Voici deux playlists enregistrées dans mon lecteur mp3, qui me suit partout, dans l'autobus, dans la rue, dans la maison ;) La première s'appelle Gros beats gras, l'autre c'est Rock'n'MiniJupe. J'étais pas trop une fille de hip-hop avant, disons que le rock est le principal ingrédient de mon alimentation musicale. Mais ya comme des gros beats qui m'ont rejoint, et voilà, vive la diversité. Bon, assez de jasage introductif...v'la les tounes...à noter que l'ordre à de l'importance, pas au niveau de la préférence, mais au niveau de la résonnance ;)


Gros Beats Gras
Bonzaïon - Loco Locass
Chewing-gum Fraise - Numéro#
Groove Grave - Loco Locass
Sympathie pour les robots - Les robots de la rime
Slow fat - Ghislain Poirier
J'garde ça réal - Séba avec Pawa Up First
La galerie d'art - Numéro# avec Red Foxx
Alcool - Gatineau
Achètes-moi - Omnikrom
Lâche ton style - Numéro#
Pow! Pow! T'es mort! - Gatineau
Manifestif - Loco Locass
Big Freeze - Pawa Up First avec Belle
J'aime la bourgeoisie - Numéro#
Le Gros - Gatineau
Sheila, ch'us là! - Loco Locass
Hit pop - Numéro#
Freak de Montréal - Gatineau
Switch blades - Bleubird
Set Carré - Gatineau


Rock'n'MiniJupe
Viens avec moi - Les Breastfeeders
Les habits de boisson - Le Nombre
L'amour entre animaux - Comme un homme libre
La bête - Les Psycho Riders
Les teenage gluesniffers - Le Volume Était Au Maximum
Pousse-toi - Les Breastfeeders
La Feraille - Sunny Duval
La fin du monde - Xavier Caféïne
Compter les corps - Les Vulgaires Machins
Tous ceux de ma race - Le Nombre
Nadine va se marier - Le Volume Était Au Maximum
La fièvre - Galaxie (anciennement 500...)
Tuer l'idole - Les Breastfeeders
Gisèle - Xavier Caféïne
J'ai des roses dins veines - Comme un homme libre
Dans un coït près de chez vous - Le Nombre
Fille de l'espace - Le Volume Était Au Maximum
Chuck Berry - Galaxie
Légaliser l'héroïne - Vulgaires Machins
La Bonne femme su'l bonhomme - Sunny Duval
Geneviève Néron - Le Volume Était Au Maximum
Pas sans saveur - Les Breastfeeders
Hier encore - Le Nombre
L'aéroport - Xavier Caféïne
Big Bang - Galaxie
Les Princesses - Le Volume Était Au Maximum

dimanche 1 avril 2007

Mini-Jupe et les tambourines

Ceci pourrait bien être le nom de mon nouveau band trendy mais obscur constitué uniquement de percussions et de voix expérimentales. Dans la réalité, c'est plutôt une histoire en petits morceaux...

Un jour, j'ai vu un tambouriniste fou. Un personnage au nom littéraire, qui hurle sa folie sous les projecteurs et crache de la bière sur quiconque s'approche trop près. Étant de nature extrême et ayant un penchant marqué pour les comportement destructeurs (verres, bouteilles, micros, rien ne lui échappe) il a l'habitude de faire voler en éclat sa tambourine à la fin d'une représentation.

Un soir, c'était l'été et j'étais à Québec chez Super Mel, et la coquine m'a offert deux cymbales égarées par le ténébreux. Je m'exclamai aussitôt "Maudite folle!" en riant aux éclats. Ce fut le premier morceau de l'histoire.
À ma fête au printemps d'après, je reçu ma tambourine rouge en forme d'étoile. L'objet est exposé sur mes murs depuis, est tombé de son clou pour se briser, fût recollé avec du tape.

Un autre soir de perdition et de rock'n'roll déjanté, Mel ramasse en cachette un petit morceau sans que je ne remarque quoi que ce soit. Elle me l'offre à la maison, la joueuse de tour à encore frappé.

Et puis, j'ai amené la tambourine à un autre niveau, quand il a fallu que je me trouve un nom de monitrice de camp de jour. J'ai hésité longtemps, j'avais plusieurs idées. J'ai demandé l'avis de tout le monde. Finalement, Tambourine s'est avéré être le choix évident. Aucun des jeunes du camp ne pouvait savoir toute la signification de ce surnom. Que de mystère.

Deux autres morceaux se sont ajouté à cette collection semi-imposée. Je ne sais pas trop quand les morceaux de se casse-tête impossible arrêteront de se multiplier. Je les garde telles des reliques. Ça fait parler les gens qui viennent chez moi. Voici une image qui vaut bien 1000 cymbales...