jeudi 15 mars 2007

T'as l'air triste...

Voici un petit texte que j'ai écrit en décembre 2006, un soir de nostalgie, un soir d'envie de raconter cette histoire. Un soir où j'avais besoin de support, un soir où y avait pu de place dans mes tiroirs...


J’suis pas vraiment triste
J’suis plutôt toute seule
Ouais, des fois j’sors en solo
Tant qu’à moi y a rien d’trop beau
Pour le rock and roll et un bon show
J’t’ai déjà vu avant
J’te trouve cool ouais
J’dirais même charmant
Mais qu’est-ce que tu m’veux ?
Pourquoi tu m’fais des beaux yeux ?

Tu voudrais que j’te suive
Tu veux qu’on aille ailleurs
C’est ma ligne du bonheur qui te donne des chaleurs
Fais attention beau parleur
J’en ai ma claque des cruiseurs menteurs
Tu peux m’payer à boire,
J’t’écouterai me conter tes histoires
Mais je sais trop que tu me veux dans ton lit ce soir

La bière coule en même temps que mes défenses s’écroulent
T’es cute, t’es fin, pis j’te sens vulnérable comme un gamin
Prend-moi par la main
En marchant sur St-Laurent
J’te chantonne un air qui parle d’une grande dame qui attend

T’attends le bon moment
Tu me dis « Aller, viens-t-en, j’temmène dans mon Mile-Ennnd
J’va t’montrer mon repaire, fais-moi confiance, laisse-toi faire »
Là ça dégénère, nos vêtements qui tombent par terre
En dedans j’me sens comme un scaphandre qui manque d’air
Si tu voyais de quoi ç’a l’air
Mon corps et ma tête sont en guerre

Touche-moi que j’te touche, regarde-moi encore
Embrasse moi, j’en gémis tellement j’aime ça
J’te regarde jouir en te fixant dans les yeux
Ça me fait sourire, pour un instant tu sembles heureux

Shit comment ça se fait qu’avec toi c’est différent
Que chaque moment passé près de toi est plus intense que le précédent
J’pensais qu’on était qu’un trip d’une nuit, que dès le matin tout serait éteint
Mais on a eu quelques grands soirs
J’me suis donnée à toi, fuck, j’ai osé y croire

T’es pas vraiment sans cœur
T’es plutôt un gars qui a peur
T’aimes bien vivre au jour le jour sans te soucier des détours
J’ten veux pas pour autant
J’me fous ben de la route qu’on prend
L’important c’est où on se rend

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