C'est le retour de l'été, des soirées films en rafale pendant 3 jours. Voici ce qui a tourné récemment dans mon lecteur dvd...
The Darjeeling Limited (avec : Adrien Brody, Owen Wilson et Jason Schwartzman. Réalisé par : Wes Anderson)
Le film à voir pour se réconcilier avec ses frères et soeurs, et pour voir les magnifiques paysages de l'Inde. Mention spéciale à l'intro avec Natalie Portman, présentée comme un court-métrage séparé du film.
Charlie Wilson's War (avec : Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman
réalisé par : Mike Nichols)
Ne me demandez pas comment ça finit, je me suis endormie dessus...
No Reservations (avec : Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin
réalisé par : Scott Hicks)
Petit film cute, dans l'esprit de Ratatouille, mais pour les grands. Le relation entre Kate (Zeta-Jones) et Zoe (Breslin) est vraiment touchante, bien développée. L'univers du resto est comme un bon plat, bien présenté.
Death at a Funeral (avec : Matthew MacFadyen, Alan Tudyk, Daisy Donovan
réalisé par : Frank Oz)
Trop marrant! L'humour british à son meilleur. Délires, moments inconfortables, pétages de plomb et valium qui n'est pas du valium...mais de l'acide!
La Belle Empoisonneuse (avec : Isabelle Blais, Maxime Denommée, Benoît Gouin
réalisé par : Richard Jutras)
Surprenant, un film énigmatique, qui se construit lentement dans se révéler complètement. Robert Lepage fait un humoriste déchu très convaincant.
Rory O'Shea Was Here (avec : Steven Robertson, Romola Garai, James McAvoy
réalisé par : Damien O'Donell)
Un excellent film sur l'indépendance. James McAvoy crève l'écran en quadraplégique rebel.
Persepolis (avec les voix de : Catherine Deneuve, Chiara Mastroinanni, Danielle Darieux, Simon Abkarian
réalisé : Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud)
Un film d'animation comme il ne s'en fait plus, entièrement dessiné à la main, sur du papier, en noir et blanc avec seulement quelques touches de couleur de temps en temps. L'histoire est authentique et les personnages ont beaucoup de gueule. C'est la révolution en bande-dessinée.
C'est tout pour l'instant, d'autres marathons sur pellicule à venir....
dimanche 29 juin 2008
mardi 24 juin 2008
It's Patricia now...
Faut que je vous conte ça. La semaine passée, un américain appelle chez moi pour parler à un certain Patrice. Je lui dit en français qu'il s'est trompé de numéro. Il me demande si je parle anglais. Je lui répète qu'il a dialed the wrong number et qu'il n'y a no Patrice here. Alors le dude raccroche et ça se termine là. Plus tard, je me dis que j'aurais vraiment pu m'amuser avec lui au téléphone, comme François Pérusse dans son sketche de Téléphonie Directe. Ce matin, la chance me sourit, puisque le cher américain appelle encore.
Il me salue d'un Helloooo Patrice! Et moi de répondre : Oh, there's no more Patrice here, it's Patricia now.
Lui : Ohh...really?
Moi : Yeah, I haven't told you man, but I got the big operation
Lui : Ohh...ok
Et c'est là qu'il me sort son gros barratin de vendeur pourri.
Lui : Well, Patricia, my name is Chris and I'm calling to inform you about a great deal you could make with petrol and oil. You know, with the prices changing so fast, there's a lot of money to make with oil that's already underground int he United States.
Moi : Uhh, yeah, but the thing is, I don't own a car, so I don't care about oil prices...
Lui : But it's not about wether or not you're a consumer, it's about the fact that there's a big, huuuge (en insistant bien sur le u, ça fait plus gros...) income possibility for you, daily.
Rendu là, j'étais bien trop crampée de rire...
Moi : Oh yeah? Well, I guess it could help paying for the hormones I have to take and all stuff. You know, becoming a woman is very hard for the budget. I get less paid at work, but everything I buy costs more than when I was a man. Pretty lame I tell you.
Je ne sais pas trop ce qu'il a répondu à ça, je crois qu'il m'a sorti des statistiques et des énoncés supposés me faire acheter l'idée que je devais investir dans un puits de pétrole aux States... J'étais tellement crampée, je n'en pouvais plus. J'ai simplement raccroché, laissant le pauvre Chris pantois, avec un sensation de coït interrompu.
Bonne Fête Nationale à tous les Québécois, de souche, de bouture, de transplantation...la fleur de lys n'est pas difficile, plus sa terre est riche en cultures, plus elle est belle. Dites bonjour à votre voisin aujourd'hui, même si c'est un amaricain ;)
Il me salue d'un Helloooo Patrice! Et moi de répondre : Oh, there's no more Patrice here, it's Patricia now.
Lui : Ohh...really?
Moi : Yeah, I haven't told you man, but I got the big operation
Lui : Ohh...ok
Et c'est là qu'il me sort son gros barratin de vendeur pourri.
Lui : Well, Patricia, my name is Chris and I'm calling to inform you about a great deal you could make with petrol and oil. You know, with the prices changing so fast, there's a lot of money to make with oil that's already underground int he United States.
Moi : Uhh, yeah, but the thing is, I don't own a car, so I don't care about oil prices...
Lui : But it's not about wether or not you're a consumer, it's about the fact that there's a big, huuuge (en insistant bien sur le u, ça fait plus gros...) income possibility for you, daily.
Rendu là, j'étais bien trop crampée de rire...
Moi : Oh yeah? Well, I guess it could help paying for the hormones I have to take and all stuff. You know, becoming a woman is very hard for the budget. I get less paid at work, but everything I buy costs more than when I was a man. Pretty lame I tell you.
Je ne sais pas trop ce qu'il a répondu à ça, je crois qu'il m'a sorti des statistiques et des énoncés supposés me faire acheter l'idée que je devais investir dans un puits de pétrole aux States... J'étais tellement crampée, je n'en pouvais plus. J'ai simplement raccroché, laissant le pauvre Chris pantois, avec un sensation de coït interrompu.
Bonne Fête Nationale à tous les Québécois, de souche, de bouture, de transplantation...la fleur de lys n'est pas difficile, plus sa terre est riche en cultures, plus elle est belle. Dites bonjour à votre voisin aujourd'hui, même si c'est un amaricain ;)
lundi 2 juin 2008
Danse sociale
Je viens de finir de regarder Continental ; Un film sans fusil. Ça m'a fait penser à ma journée d'aujourd'hui. Le film raconte la solitude de quatre personnages. Des plans fixes, peu de mots, des images sobres. À première vue, ça peut sembler long et plate. Comme la marche que j'ai fait cet après-midi. Toute seule, sous la pluie, sans musique, pendant trois heures.
Pourtant, Continental est parsemé d'humour et à travers les silences, les personnages sont vraiment attachants, même si on ne sait pas vraiment ce qu'il adviendra d'eux. Ils s'entrecroisent brièvement, s'aident un peu à avancer. J'ai croisé des gens en marchant. Des connaissances, des inconnus. On a marché ensemble un peu, même si on a pas beaucoup parlé, on a partagé quelque chose. Une cause. La manif était un peu comme le continental ; on est en groupe, mais on est tout seul. Le mouvement de chaque personne contribue au mouvement collectif.
Pourtant, Continental est parsemé d'humour et à travers les silences, les personnages sont vraiment attachants, même si on ne sait pas vraiment ce qu'il adviendra d'eux. Ils s'entrecroisent brièvement, s'aident un peu à avancer. J'ai croisé des gens en marchant. Des connaissances, des inconnus. On a marché ensemble un peu, même si on a pas beaucoup parlé, on a partagé quelque chose. Une cause. La manif était un peu comme le continental ; on est en groupe, mais on est tout seul. Le mouvement de chaque personne contribue au mouvement collectif.
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