Dimanche soir, je regarde tranquillement un film avec Anthony Hopkins et Ryan Gosling, quand tout à coup, le drame. Mon univers s'écroule, je me sens vide et impuissante, montée dramatique, émotion à son paroxysme... Plus de Perrier citron. Et ma soif qui est à peine étanchée. Vite! Au dépanneur du coin de la rue! Je prends deux bouteilles bien froides et je m'arrête devant les bonbons, question de m'aider à surmonter cette dure épreuve que la vie m'envoie. Sweet Tarts en main, je dépose les bouteilles de Perrier sur le comptoir. La gentille dame scanne mes items et me dit le prix avec sa voix douce. Alors que je lui tends l'argent, elle me regarde et me dit "Oh, tu as coupé tes cheveux!" et elle me sourit. Je lui dit oui, c'est ma coloc qui les as coupés. Elle me demande si je frise naturel ou si j'ai une permanente. Eh non, mes boucles sont vraies, pas de triche. Elle trouve ça joli. Wow. Je la remercie trois fois plutôt qu'une et je lui souhaite une très belle soirée. Je sors du petit dépanneur modeste, résistant à l'invation des Couche Tard, avec un grand sourire aux lèvres et une joie pétillante dans le coeur. Il y a de l'espoir quand la dame du dépanneur remarque les coupes de cheveux de ses clients...
dimanche 21 octobre 2007
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1 commentaire:
"On brise lentement de nos sillages, l'asphalte grise à perte de vue" - c'était dans une chanson de Beau Dommage des années 70 qui parle d'un jeune homme de la campagne qui arrive à Montréal!!! C'est ca, ton anecdote d'aujourd'hui. Dans le fond, quand les gentilles madames des dépanneurs ne diront plus qu'elles remarquent les nouvelles têtes de leurs clientes, toute trace d'humanité aura disparue. Et ce sera le temps de retourner en campagne!!!!
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